Une cervicalgie est une douleur non spécifique au niveau de la région cervicale c'est à dire entre le crâne et le haut du dos. Elle peut s'exprimer par différents symptômes et faire suite à différentes causes.
Sommaire cervicalgie :
La cervicalgie décrit une douleur de la partie cervicale du corps, c’est-à-dire la zone entre la base du crâne et le début du haut du dos. C’est une douleur non spécifique pouvant survenir suite à plusieurs facteurs. Elle peut être chronique ou aiguë. La douleur peut être sur toute la zone des cervicales ou seulement sur des points précis. Elle peut varier en intensité et en typologie. Une cervicalgie peut survenir à la suite de traumatismes ou non. Elle est souvent la résultante d’une hypo mobilité de la zone. Nous verrons par la suite les différents paramètres et traitements de la cervicalgie.
Les causes de la cervicalgie sont vastes. On retrouve tout d’abord les cervicalgies traumatiques à la suite d’un accident de voiture, de sport ou tout simplement un accident de la vie. Dans ce cas il est important au préalable de passer des examens pour vérifier qu’il n’y a aucune atteinte pathologique. Dans un deuxième temps on retrouve les cervicalgies atraumatiques qui résultent en générale d’une sédentarité accompagné d’une mauvaise hygiène de vie. Elles peuvent être causé par des postures prolongées engendrant une augmentation de la sensibilité de la zone.
La cervicalgie peut se présenter sous plusieurs symptômes distincts qui vont pouvoir orienter le diagnostic et le traitement. Elle peut se manifester par une douleur de type tension, décharge électrique, picotement, pincement ou encore comme un coup de couteau. Elle peut être plus ou moins intense et être fixe ou bien se déplacer. La palpation peut être douloureuse ou non. Elle peut donner des douleurs sur un point précis ou une zone plus étendue. Potentiellement elle peut s’accompagner de limitation d’amplitude dans le mouvement. Ce sont des douleurs qui peuvent fluctuer au cours de la journée ou même augmenter la nuit. Les douleurs peuvent être augmentées par le stress, la fatigue ou des facteurs comme le mouvement.
Les signes associés en lien avec la cervicalgie peuvent se situer à plusieurs endroits et sous différentes formes. On peut rencontrer des maux de tête ou migraine qui surviennent en amont de la douleur. Des troubles digestifs peuvent être en corrélation avec les cervicalgies, comme des reflux gastriques, des vomissement, diarrhées, constipation ou encore ballonnements. On peut aussi retrouver des signes neurologiques comme une décharge dans les bras ou le crâne. De plus on rencontre régulièrement des douleurs sur d’autres parties de la colonne ou du dos en corrélation avec les cervicalgies. Des signes plus généraux peuvent accompagner les cervicalgies, notamment des troubles du sommeil, de la fatigue ou encore de la fièvre.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la cervicalgie fait suite à une pathologie et non une simple douleur musuclo-squelettique. En effet en présence des signes suivant il est impératif de réorienter ou d’aller directement aux urgences. Si la cervicalgie s’accompagne d’une raideur de nuque, d’une douleur vive à la tête ou encore de vertiges ou perte de connaissance alors il faut absolument consulter un médecin. Si elle s’accompagne de signes neurologiques comme perte de force, perte de sensibilité ou encore décharge électrique dans le bras, alors le thérapeute devra faire un examen clonique poussé afin de savoir s’il en est de son ressort. Dans le cas où elle s’accompagne de signes généraux, comme de la fièvre, il est préférable de consulter un médecin en amont.
Les cervicalgies pathologiques sont des cervicalgies résultantes de problèmes pathologiques et non physiologique. Elles font suite par exemple à un traumatisme pouvant engendrer une fracture, une atteinte ligamentaire, musculaire ou discale. Une cervicalgie associée à une névralgie dans le bras ou le crâne peut faire suite à une atteinte discale ou bien directement du nerf en lui-même. La cervicalgie comportant des signes associés inflammatoires de type réveil nocturne, douleur à la statique, et lancinante peut être le signe d’une pathologie inflammatoire ou d’un cancer. Si des signes vasculaires accompagnent les douleurs alors il faut se méfier de potentiels troubles vasculaires. Notons comme exemple de l’hypertension, des céphalées brutales ou encore des fourmillements dans les membres avec fatigabilité excessive au niveau des membres.
Le traitement sera adapté à la cause de la cervicalgie. Si elle est d’origine pathologique alors le médecin se chargera de prescrire le traitement adapté. Si elle est d’origine physiologique, alors vous pourrez avec votre ostéopathe identifier la cause et ainsi adapter le traitement. La cervicalgie est souvent liée à l’hygiène de vie, il est donc primordial de redonner du mouvement si vous êtes quelqu’un de sédentaire et de rectifier votre alimentation, hydratation ou sommeil si cela est nécessaire. Au besoin, votre médecin pourra vous prescrire des séances de kinésithérapie afin de réaliser une rééducation et ainsi permettre de diminuer et apprendre à gérer vos douleurs. Une consultation chez l’ostéopathe permettra de redonner de la mobilité à la zone et ainsi de diminuer les douleurs.
Tout d’abord il faut s’être assuré que votre cervicalgie soit d’origine musculosquelettique et non pathologique. A la suite de cela, le plus adapté est de consulter un professionnel kinésithérapeute qui vous donnera les exercices à effectuer. Parfois quelques exercices à la maison suffisent. Il faut avoir en tête que pour diminuer des douleurs la mobilité peut être un bon atout. Vous pouvez par exemple bouger vos cervicales dans tous les paramètres qu’elles permettent. Pour commencer vous pouvez faire de la flexion/extension c’est-à-dire pencher la tête en avant puis en arrière. Ensuite vous pouvez faire de l’inclinaison c’est-à-dire pencher la tête d’un côté puis de l’autre. Pour finir les cervicales offrent un mouvement de rotation, vous pouvez donc tourner la tête à droite puis gauche.
Les douleurs sont souvent la résultante d’une sollicitation inhabituelle du muscle ou une sollicitation trop importante par rapport à ce pour quoi il est entrainé. Ainsi pour renforcer ces muscles il suffit de se mettre en bout de lit sur le dos avec la tête qui dépasse complétement. L’exercice consiste à faire de la flexion c’est-à-dire ramener le menton sur le thorax. Si le mouvement est trop compliqué, alors restez en statique plusieurs secondes. Vous pouvez par la suite faire ce même exercice mais cette fois ci sur le ventre et emmener la tête en arrière. Pour renforcer la partie latérale, même principe en vous mettant d’un côté puis de l’autre. Pensez à bien toujours aller dans l’étirement maximum après le mouvement de contraction.
Je vois souvent des patients arriver avec une cervicalgie et me dire que c’est à cause d’une hernie discale ou de l’arthrose. Détrompez-vous. Les hernies discales et l’arthrose ne donnent pas obligatoirement des douleurs. Elles peuvent en être la cause comme ne pas l’être. En effet sur les dernières études scientifiques, il a été objectivé qu’une grande partie de la population avait des hernies cervicales mais ne présentaient pas forcément de douleur liée. Même chose pour l’arthrose, beaucoup de personne ont de l’arthrose mais n’en souffre pas. Ces pathologies entrainent généralement des douleurs lorsqu’elles viennent comprimer des structures comme des nerfs, la moelle épinière ou bien des vaisseaux. Vous pouvez vous faire traiter en ostéopathie sans problème, votre thérapeute saura adapter la consultation.
Vous avez surement remarqué si vous souffrez déjà de cervicalgie que celles si sont augmentées dans un contexte de stress ou de fatigue. SI vous n’en avait pas régulièrement, vous avez pu remarquer que vous aviez tendance à vous faire mal lors de ces périodes plus compliquées. En effet le stress comme la fatigue, module la sensibilité du système nerveux et notamment du système de la douleur. Le corps est en alerte et est donc plus sujet à réagir de manière excessive et non proportionné à l’évènement ou le mouvement réalisé. Dans ce cas le moindre effort génère une réaction vive qui se traduit par une contraction prolongée de certains muscles ou tout simplement une réponse douloureuse exacerbée.
Il n’existe pas de sport idéal pour une cervicalgie. Ce qui est important c’est de bouger et de renforcer. Attention en revanche certains sport seront peut-être plus adaptés à vos douleurs ou vos antécédents afin de limiter les contraintes pouvant amener à une augmentation du risque de lésion ou des symptômes. Si vous avez des antécédents d’atteintes pathologiques ou de grosses douleurs il est peut-être préférable de limiter les sports avec de gros chocs et favoriser des sports plus doux. Toutefois si vous apprécier les sports plus virulents il n’y a pas de soucis mais faites en sorte d’avoir une bonne préparation physique afin de limiter les risques.
Comme énoncé plus haut, une névralgie cervico-brachiale peut être associées à une cervicalgie. Dans ce cas, cela se traduit par un trajet de type décharge électrique dans le bras avec ou non perte de sensibilité et perte de force. Cette névralgie pour résulter d’une compression au niveau de l’émergence des nerfs du plexus brachiale ou bien au niveau de ses points de passage. En fonction de la cause, ces névralgies peuvent être traités en ostéopathie en kinésithérapie ou bien de manière médicale ou chirurgicale.
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