L'arthrose est un phénomène de plus en plus rependu dans le monde du fait du vieillissement des populations. Démêlons le vrai du faux à son propos.
Sommaire arthrose :
L’arthrose est un phénomène que nous rencontrons principalement sur les articulations des hanches, des genoux et du dos. Les articulations des épaules, poignets et doigts peuvent aussi en souffrir. C’est une maladie dégénérative chronique du cartilage des articulations qui peut être soit primaire soit secondaire. On parle de primaire lorsque celle-ci est liée simplement à l’usure normal du temps. Tandis que la secondaire elle, est liée à une pathologie autre du type polyarthrite rhumatoïde, troubles métaboliques, pathologies rhumatismales ou encore traumatismes divers et infections.
Le cartilage articulaire est composé de chondrocyte (cellule cartilagineuse) et d’une matrice extracellulaire contenant de l’eau des fibres de collagène ainsi que des protéoglycanes réticulés. Tout ceci se trouve est intégré dans un réseau avec de l’acide hyaluronique. Elle résulte d’un déséquilibre dans le processus destructeur et synthétique de l’articulation. En effet on rencontre une diminution de la viscosité du liquide synovial qui induit une perte de lubrification et d’amortissement de l’articulation et ainsi une usure accentuée de l’articulation. À cela s’ajoute un syndrome inflammatoire du synovium ainsi qu’un changement réactif dans l’os subchondrale. Voici le lien vers une étude sur l’arthrose.
Plusieurs études, ont démontré qu’il n’existait pas de lien entre arthrose et douleur. En effet l’étude repose sur la radiographie d’un échantillon de personne ayant ou non des douleurs articulaires. Elle objective le fait que des personnes ayant de l’arthrose à la radiographe ne présentaient pas forcément de douleur. De plus une étude présente le fait que des personnes ayant eu une prothèse de hanche ou genou total présentent des douleurs alors qu’il n’y a plus de cartilage. Elles démontrent aussi qu’il n’y a pas de corrélation entre le grade d’évolution et la douleur. En effet il peut y avoir des douleurs lorsque l’on a de l’arthrose mais celle-ci sont multifactorielles et pas seulement liées à la pathologie elle-même. En réalité c’est tout le contexte biopsychosocial qui entre en compte. La douleur est modulée par des facteurs extérieurs tels que la génétique, l’humeur, l’expérience douloureuse, le catastrophisme et l’hygiène de vie. Voir l'étude.
Comme énoncé plus haut elle peut donner ou non des symptômes, tout ceci dépend des facteurs déjà présentés. Si toutefois celle-ci présente des symptômes, on rencontre notamment des douleurs qui peuvent être localisées au niveau de l’articulation touchée mais aussi donner des douleurs projetées au-dessus ou en dessous de l’articulation. Parmi les symptômes que l’on peut rencontrer l’œdème est l’un des plus présent notamment après un effort. Il entraine ainsi souvent une restriction de mobilité mécanique de l’articulation dans ses paramètres majeurs. L’arthrose peut aussi donner des douleurs nocturnes et une articulation chaude.
C'est un phénomène touchant principalement les personnes âgées mais elle peut se déclarer tôt. On ressence qu’environ 73 % des personnes ayant de l’arthrose ont plus de 55 ans. Elle touchait en 2019 environ 528 millions de personne et une hausse de 113 % a été noté depuis 1990. C’est une affection qui touche plus les femmes, parmi les personnes concernées par l’arthrose, 60 % sont des femmes. Celle du genou et la plus importante avec 365 millions de personnes touchées. S’en suit celle de la main puis de la hanche. La prévalence va continuer d’augmenter à cause du vieillissement de la population ainsi que l’augmentation du taux d’obésité. Les chiffres sont tiré de l’OMS.
Il existe plusieurs facteurs favorisants ou aggravant qui sont innés ou acquis. Dans les facteurs innés on retrouve notamment la génétique. Dans les facteurs acquis l’arthrose peut faire suite à des traumatismes au niveau de l’articulation type fracture, entorse, ou encore sursollicitassions. Elle peut résulter de maladie déjà existante comme la polyarthrite rhumatoïde ou encore à la suite de troubles métaboliques. Enfin un des facteurs principaux est l’obésité en particulier pour l’arthrose du genou et de la hanche. On sait aussi que la sédentarité, l’hygiène de vie et les facteurs de comorbidités ont un rôle important.
Le traitement préférentiel dans le cas d’une arthrose légère à modéré et la réhabilitation avec du renforcement musculaire et de la mobilité articulaire chez le kiné. Du matériel orthopédique peut contribuer à garder une certaine indépendance. Dans le cas où elle est symptomatique les médecins peuvent prescrire des corticostéroïdes et AINS pour réduire la douleur et le méthotrexate pour diminuer la progression structurelle. Plus prometteur pour favoriser l’évolution, une injection de facteurs de croissance afin d’optimiser la différenciation des chondrocytes (cellules du cartilage). Dans le cas d’une atteinte sévère la chirurgie est envisagée afin de diminuer les douleurs et récupérer en mobilité.
Afin de limiter l’évolution défavorable il est important de bouger. Peu importe l’activité mais il faut du mouvement. Choisissez une activité adaptée à vos capacités ainsi qu’à vos douleurs. Si vous le pouvez la course à pied à fait ses preuves dans cette étude sur son intérêt dans la limitation de l’évolution de l’arthrose. Il est important d’avoir une bonne hygiène de vie qui permettra une meilleure évolution. Il est donc important de veiller à avoir une alimentation équilibrée et variée, un poids contrôlé ainsi qu’un bon sommeil et une activité régulière.
La glucosamine-chondroïtine est un bon allié de l’arthrose d’après cette étude. Comme énoncé précédemment la douleur est dû à un ensemble de facteurs sur lesquels il faut intervenir. Prendre conscience des sources bio-psycho-sociales afin de limiter leurs impacts, et diminué le stimuli de douleur. L’activité physique va elle aussi permettre de diminuer les douleurs. Si vous êtes en surpoids, la perte de poids peut permettre de diminuer vos douleurs. Enfin vous pouvez consulter des thérapeutes paramédicaux afin de vous aider dans la gestion de votre douleur.
Pour vous accompagner dans la gestion de vos symptômes, vous pouvez consulter un ostéopathe qui vous aidera à travailler sur la mobilité et vos douleurs. Vous pouvez aussi consulter d’autres professionnels comme des acuponcteurs, des sophrologues et tous autres praticiens pouvant vous aider à gérer vos symptômes. Attention ces professionnels ne sont pas à même de soigner l’arthrose ils ont seulement un intérêt dans la prise en charge et le suivi de la mobilité et la douleur.
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