Les céphalées sont un fléau pour beaucoup de personnes, voici comment les différencier, les soulager et les traiter.
Le terme de céphalée est caractérisé par des maux de tête récurrents. Elle touche au moins un adulte sur deux une fois dans sa vie. Elles comptent parmi les atteintes du système nerveux les plus répandues. Il existe deux grandes catégories de céphalées. Les céphalées primaires où l’on retrouve les migraines, les céphalées de tension ainsi que les algies vasculaires de la face. Elles sont les maladies neurologiques les plus fréquentes. Elles sont dû à l’activation du système nociceptif crânien en l’absence de lésions sous-jacente. Les céphalées secondaires sont-elles symptomatiques d’une cause locale telle qu’une atteinte neurologie, ORL, ophtalmique ou cervicogènes. Les causes sont parfois graves et nécessitent une prise en charge urgente. Les conséquences entrainées sont multiples, notamment sur la sphère familiale, sociale et professionnelles.
Dans certains cas, les céphalées peuvent être à caractère d’urgence. Il faut d’abord identifier si la céphalée est aiguë ou chronique. Pour une céphalée aiguë c’est-à-dire récente et inhabituelle, elle devra être considérée comme secondaire jusqu’à preuve du contraire. Si elle est ancienne et habituelle donc chronique, dans la plupart des cas elle sera primaire. Le syndrome méningé et le syndrome d’hypertension intracrânienne sont les deux syndromes d’urgence vitale. Les symptômes à caractère d’urgence sont le mode d’apparition brutale, une aggravation, de la fièvre, des signes neurologiques, des signes d’intoxication ou un contexte d’immuno-dépression. Dans ce cas le patient devra consulter en urgence afin d’écarter au moyen de l’interrogatoire et des examens complémentaires toutes causes secondaires grave. Même en l’absence de ces symptômes, il peut s’agir d’une céphalée secondaire.
Le diagnostic des céphalées se fait par le médecin traitant qui en récoltant les informations va pouvoir orienter sa prise en charge. Il doit d’abord éliminer toutes les causes secondaires telles que les pathologies ou les traumatismes avec un examen physiques et des examens complémentaires au besoin. Par la suite Il va se reposer sur les critères de l’ICHD-3 si l’examen physique et les examens complémentaires sont normaux. Les signes pouvant les accompagner, tel que des troubles digestifs, les troubles sensoriels, les troubles « trigémino-autonomiques » ainsi que les douleurs associées, vont permettre d’orienter le diagnostic. Les antécédents du patient vont aussi amener à différencier les céphalées. Les principaux facteurs favorisants sont, le stress, le surmenage, la fatigue, les écrans et la mauvaise hygiène de vie.
La durée de la crise va se compter en heure pour la migraine et l’algie vasculaire de la face et qui peut durer sur plusieurs jours pour la céphalée de tension. La douleur est généralement unilatérale dans la migraine et strictement unilatérale dans l’algie vasculaire de la face en revanche elle est bilatérale pour les céphalées de tension. La localisation pour la migraine va être frontale et temporale parfois occipitale, et de type pulsatile. Pour la céphalée de tension elle va se manifester comme une douleur en casque bitemporale ou occipitale de type pression. L’agie vasculaire de la face va donner une douleur plutôt orbitaire et ou temporale avec une douleur décrite comme intolérable, atroce. Les migraines vont souvent être aggravées par l’effort physique à l’inverse des deux autres.
Pour la migraine l’intensité de la douleur va être de modérée à sévère, de sévère à très sévère pour l’algie vasculaire de la face et de légère à modérée pour la céphalée de tension. La migraine va souvent s’accompagner de troubles digestifs type nausées vomissement tout comme parfois elles accompagnent l’algie vasculaire de la face. Pour la céphalée de tension, il n’y a pas de troubles digestifs associés. En ce qui concerne les troubles sensoriels, les migraines vont s’accompagner généralement de de photophobie, phonophobie. Il n’y a pour la céphalée de tension généralement pas de signes sensoriels associés mais elle peut parfois présenter l’un ou l’autre comme pour l’algie vasculaire de la face. Les trois types de céphalées s’accompagnent généralement de douleur des muscles crâniens et cervicaux.
Les céphalées secondaires font suite à une pathologie, un trauma ou une anomalie. Le mode d’apparition traumatique nous oriente vers un trauma crânien, un hématome sous dural, une hémorragie sous arachnoïdienne. Elles peuvent être de type cervicogènes c’est-à-dire à cause d’une problématique au niveau des cervicales qu’elle soit traumatique ou autre. Dans ce cas elles s’accompagnent généralement de signes au niveau des cervicales de type douleur, raideur, limitation d’amplitude. La cause peut aussi être toxique, infectieuse ou métabolique, on cherchera dans ce cas une possible entrée infectieuse ou toxique et une prise de sang permettra d’évaluer s’il y a un déséquilibre métabolique. La vue est un facteur pouvant intervenir dans certain cas de migraine, c’est le cas lorsque le patient nécessite une correction ou lorsque la correction actuelle n’est plus adaptée.
Le traitement des céphalées va dépendre de la cause de la migraine. Des traitements médicamenteux de type analgésiques, antiémétiques, antimigraineux ou encore prophylactiques seront donnés par les médecins si c’est le traitement le plus adapté. Une prise en charge ostéopathique pour les céphalées primaires et cervicogènes permet de libérer certaines zones au niveau du crâne et du rachis cervicales et ainsi permettre d'optimiser la mécanique locale vasculaire et neurologique.
En complément le saule blanc et la reine des près son un bon atout. La consommation de thé, café, camomille permettre aussi de limiter les symptômes. Enfin un peu de menthe poivrée sur les tempes peut permettre de soulager les symptômes.
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