La lombalgie est la dénomination des douleurs globales du bas du dos, c’est-à-dire de la région lombaire.
Sommaire :
Comme son nom l’indique, elle désigne une douleur plus ou moins forte et plus ou moins étendue de la région lombaire. Elle peut être la cause d’un ou de plusieurs facteurs. Cette région se compose d’os, de disques intervertébraux, de muscles, de ligaments, de nerfs de vaisseaux et chacune de ces structures peut être à l’origine des douleurs. Ainsi il faut aussi considérer que d’autres structures adjacentes et en lien avec cette région lombaire peuvent elles aussi donner ce type de douleur notamment le système digestif et uro-génital.
Malgré ce que l’on pourrait croire, ces douleurs sont souvent causées par un déficit musculaire lié à la sédentarité ou à une mauvaise hygiène de vie plus qu’à une atteinte pathologique. Dans d’autres cas, ces atteintes pathologiques peuvent être responsables de ces douleurs.
Elle peut se manifester par différents symptômes selon l’étiologie. Ces douleurs peuvent être localisées sur des points précis ou de manière plutôt diffuse. Elles peuvent être de type tension, sensation de coup de couteau, pression, tiraillement, lancinantes et indique chacune une atteinte particulière. En plus de cela il peut y avoir des douleurs au mouvement ou à la statique qu’elle soit en position assise ou debout. Ces douleurs peuvent apparaitre le matin ou au cours de la journée, parfois seulement la nuit où elles peuvent aussi s’intensifier. Certaines douleurs associées permettent de cibler plus précisément la cause comme par exemple des irradiations dans les jambes ou les organes génitaux. En peut aussi retrouver des douleurs de type vasculaire. On rencontre aussi des douleurs digestives, uro-génitale ou plus générale comme des maux de tête, fièvre, fatigue, perte d’appétit.
On retrouve principalement deux types de lombalgie : La commune et la symptomatique. Elles se différencient par l’origine de leurs douleurs. La commune n’est pas d’origine pathologique tandis que la lombalgie symptomatique est d’origine pathologique. La différence se fait aussi au niveau des symptômes douloureux, leurs localisations, leurs intensités ainsi que leurs modes de survenue. Dans les communes on retrouve plusieurs types : La lombalgie chronique, la lombalgie aiguë et la lombalgie récurrente ou récidivante.
Elle touche généralement les personnes entre 30 et 60 ans au moins un fois dans leur vie. Elle se manifeste par une douleur légère, moyenne ou forte dans la région lombaire. La zone douloureuse peut se situer sur un point précis ou une zone large. Elle survient généralement sans évènements déclencheurs ou sur un mouvement anodin. Elle est aggravée par la position assise prolongée, la fatigue et le stress. La sédentarité et la mauvaise hygiène de vie sont les facteurs les plus souvent rencontrés. Elle ne comporte pas de signes d’alerte que l’on appelle « drapeau rouge » à l’inverse de la lombalgie symptomatique.
La lombalgie aiguë ou lumbago se manifeste par une douleur vive dans une partie ou dans toute la zone lombaire. Elle survient généralement à la suite d’un mouvement anodin. La douleur n’est souvent pas proportionnelle à la gravité de l’atteinte. Il s’agit en général d’une contraction vive et douloureuse d’un muscle dans un contexte auquel le corps ne parvient plus à s’adapter. Il peut s’agir généralement d’un contexte de stress, de fatigue et d’inactivité physique. Ainsi lorsqu’un effort supplémentaire survient, le corps se protège pour éviter toutes lésions.
Elle correspond aux lombalgies qui durent depuis plus de 3 mois. Elles surviennent généralement chez les personnes sédentaires, assises durant de longues heures. Les douleurs sont accentuées par la position statique prolongée, qu’elle soit assise ou debout. La lombalgie commune résulte généralement d’une contraction exagérée et prolongée des muscles du dos. Elle ne correspond pas à une atteinte pathologique mais perdure dans le temps sans réel soulagements. Il faut savoir que la lombalgie commune chronique est un vrai fléau social et économique.
La lombalgie commune récidivante correspond à une lombalgie avec des épisodes de crises aigües de manière fréquente. Elle dépend souvent, comme la lombalgie commune, de la sédentarité, de l’hygiène de vie ainsi que des facteurs bio-psycho-sociaux. Certains facteurs et symptômes que l’on appelle « drapeau rouge ou drapeau jaune » peuvent permettre d’orienter le diagnostic et ainsi d’adapter le traitement. Si certaines signes « drapeau rouge » apparaissent, votre ostéopathe saura vous réorienter comme il le faut.
La lombalgie symptomatique décrit les lombalgies qui sont secondaires à une pathologie. En effet certaines pathologies peuvent donner des douleurs lombaires. Par exemple le cancer si certaines métastases apparaissent dans cette région. Certaines tumeurs peuvent aussi se loger dans la zone. On peut également retrouver des foyers infectieux, des fractures ou encore des syndromes neurologiques et vasculaire. Il faut donc identifier des facteurs tel qu’une perte de poids inexpliquée, des antécédents de cancer, de la fièvre, l’usage de corticoïdes, des signes neurologiques, vasculaires ou encore un traumatisme afin de savoir réorienter correctement.
Parmi les facteurs pouvant favoriser les lombalgies on retrouve principalement la sédentarité. Celle-ci entraine une diminution de la capacité musculaire et ainsi une fatigabilité précoce, ainsi il devient plus compliqué de s'adapter aux contraintes quotidiennes. Une mauvaise hygiène de vie intervient aussi énormément dans le processus douloureux. En effet, la qualité tissulaire et le bon fonctionnement physiologique du corps passe par l'alimentation, l'hydratation et le repos. Il est donc important d'avoir un apport suffisant, varié et qualitatif au cours des repas. Pour l'hydratation un minimum d'1,5 L d'eau par jours est nécessaire pour une bonne hydratation en dehors de l'activité physique. Le sommeil fait parti intégrante des facteurs impliqués dans les lombalgies. En effet le corps à besoin d'un certain temps de repos afin de récupérer et permettre un bon renouvellement cellulaire. De plus, le stress est lui aussi un facteur favorisant les douleurs de part son impact dans la diminution du seuil de la douleur.
Comme dans plusieurs cas, la douleur n'est pas forcément le lieu de la problématique. Je m'explique : Toutes les structures de notre corps sont en lien les unes avec les autres et interagissent ensemble. De ce fait, certaines structures environnantes peuvent impacter la zone lombaire et ainsi ajouter un facteur supplémentaire dans la douleur. Certains blocages mécaniques au niveau des membres inférieurs, du bassin ou encore au niveau de la colonne peuvent favoriser les lombalgies. Lorsque la mécanique n'est plus optimale les structures "compensent" et se fatigue ainsi plus rapidement, entrainant l'apparition de douleur. D'autre facteurs comme le digestif peuvent par leur lien direct avec la colonne lombaire générer des précontraintes sur la zone. Des déséquilibres musculaires et posturaux peuvent aussi intervenir dans les douleurs.
Plusieurs symptômes associés peuvent être retrouvés en fonction des structures impactées. On peut rencontrer notamment des névralgies comme la sciatique, la cruralgie ou encore la névralgie pudendale. Des troubles vasculaires de type jambes lourdes, douleurs aux mollets peuvent apparaitre. On peut aussi retrouver des symptômes digestifs de type diarrhée, constipation, ballonnement. Chez la femme il peut aussi y avoir un lien entre la lombalgie et le cycle menstruelle du fait de leur proximité. Chez certaine personne, des troubles urinaires ou douleurs rénales peuvent être associées. Il est important dans ce cas de pratiquer un examen clinique afin de réorienter correctement le patient.
On retrouve comme cause principale la sédentarité. Elle engendre une baisse du tonus et de la capacité musculaire à maintenir et permettre à la structure du corps de supporter la gravité et les contraintes journalières. C’est ce qui va en générale donner des douleurs de type tension en fin de journée après une position statique prolongée, soulagée par le mouvement. Dans les douleurs non pathologiques, on peut aussi retrouver les douleurs que l’on appelle projetées qui sont des douleurs en lien avec les systèmes adjacents comme le système digestifs et uro-génital. Dans ce cas, on aura des douleurs de type sourde accompagnées de troubles digestifs, uro-génitaux ou généraux qui ne seront pas forcément améliorées que ce soit par le mouvement ou le repos.
Les lombalgies de type pathologiques vont donner des signes plus spécifiques en fonction de l’atteinte. De ce fait, on rencontre par exemple pour des pathologies de type inflammatoire des douleurs plutôt nocturne, soulagée par un certain temps d’activité et aggravé lorsque l’on s’arrête. Ceci va plutôt correspondre aux pathologies rhumatismales (arthrite, arthrose, ect), aux cancers, ou aux maladies auto-immunitaires.
Une lombalgie avec des irradiations, une perte de force, ou des sensations de fourmillements va s’apparenter le plus souvent à une atteinte neurologique ou discale (hernie discale). Si la lombalgie fait suite à un traumatisme avec une vive douleur alors elle peut être liée à une fracture, une atteinte musculaire, tendineuse, ligamentaire ou discale.
Le traitement de la lombalgie est toujours dépendant du type et de la cause de la lombalgie. En effet, pour les lombalgies ne présentant pas un aspect pathologique diagnostiqué par le médecin, la prise en charge consiste à améliorer l’hygiène de vie du patient comprenant le mouvement, l’alimentation, l’hydratation ainsi que le repos. En complément, des séances d’ostéopathie pourront être mise en place afin d’améliorer la mobilité de tout le corps et ainsi lui redonner sa capacité maximale d’adaptation. Au besoin des séances de kinésithérapie peuvent être prescrites par le médecin. S’il s’agit de lombalgies d’origines pathologiques, dans ce cas le patient sera référé chez son médecin pour traiter la pathologie. Il peut en complément effectuer des séances d’ostéopathie adaptées afin d’aider à soulager.
Si vous souffrez régulièrement de douleurs lombaires, un premier conseil, essayez d’améliorer votre hygiène de vie. Prenez le temps de faire de l’activité sportive, de bien manger, de vous hydrater et de vous reposer. Essayez de limiter le stress et la sédentarité. Par la suite, le renforcement musculaire et les étirements réguliers sont vos meilleurs alliés. Si malgré cela il vous arrive d’avoir des douleurs, n’hésitez pas à consulter un ostéopathe, il pourra vous aider à comprendre l’origine de vos douleurs ainsi que libérer les structures en dysfonctions pouvant occasionner vos symptômes.
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